Après un mois de juin aussi intense que satisfaisant sur l’eau, il est temps de rentrer au nid pour Tartine. J'ai profité des quatre semaines de pause dans le calendrier Mini pour lancer un chantier d’été en vue de ma préparation pour la Mini-Transat !

Si l'année 2018 avait surtout été consacrée à la découverte et à la fiabilisation du 945, j'ai abordé cette saison 2019 avec à l'esprit la performance et l’optimisation de mon petit bolide. Jusqu’en début d’année, j’espérais réussir à embarquer des partenaires pour équiper Tartine des foils conçus par mes architectes du cabinet Lombard, mais faute d'avoir réuni le budget nécessaire à leur construction, il était impossible de m’équiper à temps pour la Mini-Transat.

Sans les foils, le bateau s’est montré très polyvalent et rapide, mais il y avait moyen de faire mieux. J’avais notamment un petit déficit de puissance pure sur mon adversaire principale de la saison, le 865 de François Jambou.Pour remédier à ça, nous avons eu de longues discussions avec le cabinet Lombard, et surtout Henri-Paul Schipman et Lionel Huetz, les deux autres papas de Tartine ! Suite à ces débriefings réguliers, nous avons décidé de procéder à quelques modifications sur le bateau.

La première, c’était d’alourdir le bulbe de quille. Premièrement parce que cela permet de rajouter de la puissance pure : la quille plus lourde permet de retarder le moment où le bateau gîte. Deuxièmement, les règles de la jauge Mini sont ainsi faites qu’avoir un bulbe plus lourd me permet aussi de gagner des degrés de basculement de quille. Le voile de quille, plus horizontal dans l’eau, agit alors comme une aile d’avion immergée, sur laquelle le bateau se met en appui quand il accélère ! 

   

L’autre modification principale est l’ajout de ballasts, des sortes de réservoirs, qu’on choisit de remplir ou pas en fonction de la force et de l’angle du vent. Situés dans les coins arrières du bateau, ils permettent, une fois remplis, de retarder le moment où le bateau gîte (et donc d’être plus puissant), mais aussi de soulager le nez du bateau pour le faire passer plus facilement au dessus des vagues.

J’en ai aussi profité pour refaire une dérive bâbord pour Tartine, puisque la précédente avait cassé sur le prologue du Mini Fastnet, dans un élan d’enthousiasme avec Thomas Coville à bord !

Il a fallu quatre semaines très denses pour venir à bout de cet ambitieux chantier, à raison de très longues journées de travail, qui m'ont laissée une bonne dette de fatigue. Mais les premières sensations à bord me confirment le bien-fondé de ces choix. Il me tarde de pouvoir récolter le fruit de ces efforts lors de la Mini Transat, qui partira le 22 septembre de la Rochelle !

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TY STARTIGENN

Axel TREHIN

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